Un bon débat pour l’Avenue du Peuple Belge
Nous étions une quarantaine à l’IAE jeudi 12 novembre au soir pour débattre de l’avenir de l’Avenue du Peuple Belge, ce n’est pas si mal. Candidats, commerçants et habitants, mais aussi des élus lillois, de la majorité (Europe Ecologie Les Verts), ou de l’opposition lilloise (Un Autre Lille), ont apporté leur contribution de manière constructive.
Au final, tous sont d’accord pour souligner la médiocrité de l’avenue, fruit de plusieurs décennies d’un aménagement laissant une place beaucoup trop importante à la voiture.
Si le stationnement a largement été évoqué comme devant être limité en surface, il est aussi possible de le maintenir en limitant son impact négatif grâce à des aménagements paysagers de qualité.
Cette artère a également été décrite comme une rupture urbaine, peu évidente à traverser pour les piétons comme pour les cyclistes. Les trottoirs étroits, les espaces sombres où la prostitution prospère, et enfin l’absence de pistes cyclables, incitent à l’utilisation de la voiture. Ainsi la question de la sécurité est au cœur de la problématique du secteur.
Concernant l’avenir, Axe Culture souligne la nécessité de rénover l’Avenue du Peuple Belge. Nous considérons comme beaucoup que le Vieux Lille est le cœur historique de Lille, mais aussi qu’il est un atout clef de l’attractivité de toute sa métropole. Nous ne pouvons laisser ce territoire dans un tel état de dégradation.
La Place Louise de Bettignies fait l’objet d’une réflexion. Profitons en pour élargir cette réflexion à l’avenue.
Si l’Avenue du Peuple Belge demeure un territoire abandonné, la rénovation de la Place Louise de Bettignies laisserait un goût d’inachevé.
Soulignons enfin la volonté de transformer cet axe stratégique du Vieux-Lille en un véritable lieu de vie, d’animation et de rencontre, permettant non seulement de jouer son rôle de carrefour entre les différents secteurs du quartier mais aussi de devenir une des vitrines les plus attractives de la ville du Lille et, au-delà, de toute la Métropole.