Oui à la création de la Grande Ville de Lille !

Comment créer la Grande Ville de Lille ?

Au moins deux solutions existent :

1/ Association de la ville de Lille avec ses voisines

   – Chaque ville devient un arrondissement de la grande ville

   – Chaque arrondissement a un maire élu

2/ Fusion pure et simple de Lille avec ses voisines

 

Un nouveau périmètre pour une ville de 530 000 habitants :

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Pourquoi faut-il créer la grande ville de Lille ?

La concurrence entre les grandes métropoles du monde pour attirer les habitants, les entreprises créatrices d’emplois, les capitaux et les touristes est à son apogée.

La métropole lilloise se situe pleinement dans cette compétition.

Les métropoles qui gagnent sont celles disposant d’un panel d’atouts suffisamment large : les entreprises stratégiques (high-tech, finance, sièges de grandes entreprises, etc.), les grands équipements (musées, opéra, centre de congrès, stades, etc.), une main d’œuvre abondante, qualifiée et diversifiée, des infrastructures de transport de qualité en interne et vers l’externe. etc.

Les métropoles qui gagnent sont aussi celles qui disposent de la taille critique pour lancer les grands projets nécessaire à leur rayonnement  et leur attractivité : grand musée, événements internationaux (Jeux Olympiques, Exposition Universelle, etc.), réalisation d’infrastructures de haut niveau, etc.

L’une des conditions de réussite, se situe donc très largement dans la capacité des territoires à être unis, pour peser à l’échelle régionale, nationale et internationale.

Pour peser et être reconnues, les agglomérations doivent envoyer un message clair à l’extérieur.

Là où les territoires sont morcelés, là où la ville centre est trop petite pour peser, c’est l’ensemble de l’agglomération qui s’en trouve “punie”, condamnée à rester à la marge des territoires les plus attractifs.

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A Lille : 89 communes, c’est ingérable, couteux et source d’inefficacités !

Lille, sa ville centre, est trop petite comparé aux villes avec lesquelles elle est en compétition et ne dispose donc pas des moyens nécessaires à son rayonnement ;

Lille est trop petite pour assumer seule les services d’une ville centre de dimension européenne : grand musée, Opéra, Conservatoire de Musique, grande biblio-thèque, etc.

Dans le même temps, la Métropole Européenne de Lille est trop petite : une partie de ses atouts stratégiques (Louvre Lens, patrimoine de l’UNESCO du bassin minier et des beffrois, la plateforme multimodale de Dourges, le Port de Dunkerques, etc.), sont localisés hors de son territoire administratifs, ce qui ne lui permet ni de proposer au monde un message suffisamment claire, ni d’élaborer une stratégie à la bonne échelle, celle du Grand Lille.

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Lille, trop petite pour être capitale !

La ville de Lille est trop petite pour prétendre à quoi que ce soit.

Que ce soit son poids démographique, mais aussi politique ou économique, Lille n’est pas légitime pour assurer un rôle de leadership et de locomotive indispensable pour faire avancer la métropole et la région.

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Appelé à devenir le fer de lance économique et politique de la nouvelle grande région «  Hauts-de-France », la MEL (Métropole Européenne de Lille) doit afficher une certaine unité pour renforcer davantage son rôle de locomotive économique.

Lille = 238 000 habitants dans une métropole de 1 100 000 habitants et une région de 6 millions d’habitants

 

Lille, trop petite pour rayonner

Le Grand Stade à Villeneuve d’Ascq et donc la finale de la Coupe Davis dans la même ville. De même pour l’Hippodrome, à Marcq-en-Baroeul. Le magnifique Muse d’Art Moderne et d’Art Brut à Villeneuve d’Ascq aussi. De la même manière, les sièges de nos multinationale ne sont pas à Lille.

Qui en dehors du Nord-Pas-de-Calais, sait que Villeneuve d’Ascq fait partie d’une métropole de plus de 1 millions d’habitants ?

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Notre étude sur La couverture médiatique des grandes villes françaises dans la presse nationale et internationale montre clairement que Lille n’entre pas dans le cercle des grandes métropoles françaises.

 

Lille, un nain économique… qui ne peut assumer son rôle de ville centre !

Lille, à la tête de la 4ème agglomération française, dispose du 8ème budget de fonctionnement et du 10ème en matière d’investissement !

Ce budget d’est pas suffisant pour assurer son rôle de ville centre d’une métropole dont l’ambition est internationale.

Lille n’a plus les moyens d’une grande bibliothèque, n’a plus les moyens de valoriser ses extraordinaires collections et son histoire très riche. Lille n’a plus les moyens de valoriser son centre ancien. Lille n’a pas les moyens d’assurer la qualité de ses espaces publics.

Lille ne peut plus assurer à elle seule les charges de centralité (conservatoire de musique, théâtre et opéra, grands musées, etc.).

 

Lille, un nain économique … qui ne peut assumer son rôle de ville centre !

La ville de Lille dispose du 8ème budget de fonctionnement et du 10ème en matière d’investissement.

Ce budget d’est pas suffisant pour assurer son rôle de ville centre d’une métropole dont l’ambition est internationale.

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Lille n’a plus les moyens d’une grande bibliothèque, n’a plus les moyens de valoriser ses extraordinaires collections et son histoire très riche. Lille n’a plus les moyens de valoriser son centre ancien. Lille n’a pas les moyens d’assurer la qualité de ses espaces publics.

Lille ne peut plus assurer à elle seule les charges de centralité (conservatoire de musique, théâtre et opéra, grands musées, etc.).

 

Un territoire trop divisé!

Des boulevards et rues intercommunales ingérables !

Le grand boulevard[1] qui part de Lille, passe par La Madeleine, puis Marcq-en-Baroeul, Mouvaux, Wasquehal, Villeneuve d’Ascq, Croix, Roubaix et Tourcoing.

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La D617 qui démarre rue du Général de Gaulle à La Madeleine avant de poursuivre vers Marcq-en-Baroeul et Marquette.

La rue du Faubourg des Postes qui démarre à Lille et passe par Loos avant d’arriver à Wattignies

La D941 qui démarre à Lille, passe par Loos puis arrive à Haubourdin

La rue du faubourg d’Arras qui part de Lille, longe Fâche Thumesnil et arrive à Wattignies

La rue de Roubaix à Lille qui se poursuit vers la rue Armand Carrel avant de continuer vers Faches-Thumesnil et Ronchin.

Ces axes urbains sont des entrées de ville, stratégiques en terme d’image et d’aménagement.

Ces axes urbains souffrent souvent d’une qualité urbaine très faible.

 

Des élus en pagaille !

… un nombre de conseillers municipaux qui dépasse l’entendement !

Les 17 communes qui composent la Grande Ville de Lille que nous souhaitons compte 589 conseillers municipaux.

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A titre d’information, les 89 communes de la Métropole Européenne de Lille compte un total de 2253[2] conseillers municipaux

Outre le coût de fonctionnement (environ 4 M€ pour les 17 communes de la Grande Ville de Lille, c’est une ineptie en matière d’efficacité des politiques publiques : 16 maires et autant d’adjoints en charge des affaires culturelles, économique, sportives, etc. Soit, un éparpillement des moyens et des politiques publiques.

Il faut regrouper ces communes pour être plus efficace.

 

Une police municipale éparpillée ! … mal répartie et donc pas assez efficace

Les villes de la Métropole Européenne de Lille comptent un total de 443 policiers municipaux, 115 Agents de surveillance de la voirie publiques (ASVP) et 8 agents cynophiles répartis sur 41 communes.

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Parmi ces communes, 15 disposent de 1 ou 2 policiers dont on peut se demander le rôle qu’ils peuvent jouer.

Au total, la présence de 41 polices municipales, c’est :

41 modes de gestion distincts avec chacune : une hiérarchie, une flotte de véhicules, des locaux, du matériel et donc des économies d’échelle impossibles ;

48 communes ne disposant pas de polices municipales, parfois faute de moyen financier ;

un morcellement qui empêche d’agir en nombre suffisant.

Une police métropolitaine doit être mise en place pour attendre un nombre suffisant capable d’irriguer l’ensemble de la métropole et de faire face aux problèmes nécessitant des interventions groupées.

 

Au-delà de Lille, … un Grand Lille à refonder !

Si Lille souffre d’une taille trop modeste, son cas n’est pas unique sur le Grand Lille.

Sur le territoire de la Métropole Européenne de Lille d’abord, Roubaix et Tourcoing en particulier doivent grossir pour peser à l’échelle locale et espérer réussir leur mutation économique et urbaine.

Dans le bassin minier, la situation est bien pire encore. En effet, les villes centre de Lens, Douai, Valenciennes ou encore Béthune ne dépassent jamais les 50 000 habitants. Comment pouvoir mener des politiques cohérentes à ces échelles ? Pour exister sur leur territoire et mener des politiques cohérentes, chacune de ces villes doit dépasser les 100 000 voire les 200 000 habitants !

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Les grandes ville de la métropole Européenne de Lille

Lille : 230 000 hab.

Roubaix : 95 000 hab.

Tourcoing : 94 000 hab.

Villeneuve d’Ascq : 62 000 hab.

Wattrelos : 41 000 hab.

Marcq en Baroeul : 39 000 hab.

Les grandes villes du Bassin Minier

Lens : 32 000 hab.

Douai : 42 000 hab.

Valenciennes : 42 000 hab.

Béthune : 25 000 hab.

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Oui

à la création de la Grande Ville de Lille, capable de rivaliser avec les grandes villes européennes !

 

[1] 13 Aout 2015, un bout de trottoir à l’entrée du Grand Boulevard à La Madeleine s’effondre. Un immeuble de bureaux en construction se retrouve impacté, les travaux sont à l’arrêt car une expertise tente de déterminer qui du département du Nord (gestionnaire de la voirie), de la Métropole de Lille (gestionnaire de l’assainissement) ou de la commune de La Madeleine est responsable. Le chantier s’en trouve retardé à cause d’un problème purement administratif lié à un nombre trop important de collectivités.

[2] Sur la base de la taille des communes et du nombre légal de conseiller.