L’image des grandes villes françaises auprès de 1000 étudiants

Après leur formation, les étudiants exerceront une activité professionnelle en libéral ou chez un employeur localisé dans une ville.

Certains n’auront pas le choix et iront travailler là où leur recherche les amènera.

D’autres auront le choix :
soit parce qu’ils forceront le destin en choisissant d’abord un lieu de vie, espérant y trouver un emploi.
soit parce que leur profil sera suffisamment attractif pour choisir leur employeur et donc leur territoire de vie.

Pour ces seconds, l’image qu’ils ont des villes françaises est primordiale. Ils choisiront l’entreprise installée sur le territoire où ils souhaitent vivre et refuseront les emplois localisés sur ceux qu’ils rejettent.

Ce document explore l’image que les étudiants ont des grandes villes françaises et, au-delà de l’image, celles où ils se verraient bien vivre, ou non.

Le questionnaire, initialement destiné à des étudiants ESPOL de l’Université Catholique de Lille, a ensuite été diffusé plus largement à Lille et dans plusieurs villes de France.
Au total près de 1000 étudiants ont répondu au questionnaire.
L’exploitation des données a été réalisée en 2 fois.
– Exploitation des réponses des étudiants de Lille
– Exploitation des réponses des étudiants des autres villes françaises.

Il est bien évident que les résultats ne sont pas représentatifs des étudiants français pris dans leur globalité.
Néanmoins, ils sont très éclairants et apportent des résultats intéressants sur la manière dont ils perçoivent les villes françaises.

Tous les résultats sont disponible en cliquant sur ce lien.

Néanmoins, deux éléments remarquables doivent être soulignés :

Marseille, l’incroyable image négative d’une ville aux atouts exceptionnels

L’analyse de la couverture médiatique des grandes villes françaises avait montré l’impact très négatif de la criminalité.
L’évaluation avait montré que 5% environ de la couverture médiatique de la ville étaient relatifs aux trafics de drogue, aux assassinats et aux faits divers. Au total, ce sont donc des milliers d’articles qui lient le nom de Marseille avec celui de la violence.
Les résultats de notre sondage réalisé auprès des étudiants nous montrent l’impact dévastateur de cette couverture médiatique.
Près des trois quarts des étudiants lient le nom de Marseille à celui de la délinquance.

Lille, l’expérience réussie des étudiants

Les différences entre, d’une part l’avis des étudiants effectuant leurs études à Lille et d’autre part celui des étudiants effectuant leurs études ailleurs, est révélateur.
Lille est peu connu des français. En effet, parmi les étudiants lillois interrogés, plus de la moitié ne connaissaient pas Lille. Mais ce qui est certain, c’est que leur expérience lilloise est réussie puisqu’ils sont une immense majorité à avoir une image positive de Lille.

Concernant les étudiants présents dans les autres villes universitaires, Lille n’apparaît pas si différente des autres grandes villes françaises (à l’exception de Marseille). En effet, même si l’image de Lille est encore assez loin de celle de Lyon, qui demeure la ville la mieux classée de toutes les villes françaises à tous les niveaux, l’image de Lille est majoritairement positive.